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Sidonie Dumas, Véronique Zerdoun, Agnès Vallée, Anne-Dominique Toussaint, Christine Gozlan et leurs consoeurs ont participé à des tables-rondes dédiées à un métier peu connu, celui de productrice, qu'elles défendent avec passion.
Mardi 3 juillet, plus de 160 personnalités du monde du cinéma, de l’art, de la culture, d’associations féministes, de la presse et des écoles se sont réunies au siège de Kering autour de la réalisatrice Agnès Varda. Etaient notamment présents Laurence Rossignol, Jacques Toubon, Clotilde Courau, Elsa Zylberstein, Gaya Jiji, Rosalie Varda, Mathieu Demy, Déborah François, Nathalie Rykiel, des représentants d’ONU Femmes, de la Fondation des Femmes, et des collectifs 5050x2020 et Femmes et cinéma, entre autres. Cet événement s’est tenu la veille de la ressortie en version restaurée de son film L’Une Chante l’Autre pas, soutenue par Women in Motion. Ce film réalisé en 1976 met en lumière un aspect singulier de son oeuvre, un engagement féministe reflétant son indépendance d’esprit, qui lui a valu de recevoir de nombreux témoignages du public : « Je me souviens d’infirmières, de sages-femmes, de femmes, qui avaient été au coeur du problème, qui me disaient que le film avait été une bouffée de féminisme joyeux et l’occasion d’être joyeuses. »
La figure emblématique de la Nouvelle Vague, qui revendique sa vie de photographe, de cinéaste et d’artiste, a réaffirmé lors de ce premier Talk parisien Women in Motion la singularité de son regard artistique. A la question « Pourquoi ne réalisez-vous plus de fictions aujourd’hui ? », elle répond en prenant l’exemple de son dernier film documentaire : « Je ne fais plus tourner les acteurs, mais j’approche beaucoup les « vrais gens ». Dans le dernier film Visages Villages que j’ai fait, accompagnée de mon complice et camarade JR, on peut voir que nous aimons les gens et que nous aimons les mettre en lumière. Dans un monde où règnent la publicité, les gros plans, les pages entières vouées aux cosmétiques, à la mode, aux acteurs connus, cela nous a fait plaisir de mettre sur le mur des grandes images d’inconnus, d’anonymes. »
Entre deux extraits diffusés de L’Une Chante l’Autre pas, la réalisatrice a renouvelé son soutien aux mouvements féministes actuels en évoquant avec ferveur l’urgence de cette cause : « Ce qui est important, c’est que des féministes se battent. Les nouveaux moyens, toutes ces plates-formes, ces groupes, ces collectifs, c’est une autre façon de faire que je n’ai pas connue mais qui est très efficace. Il faut continuer le combat. On a cru dans les années 60 que cela allait changer vite et bien. Or cela n’a pas changé vite. » Agnès Varda a insisté sur l’importance de l’éducation dans la sensibilisation des jeunes générations aux problématiques féministes, tant auprès des jeunes femmes que des jeunes hommes.
Cette discussion animée par Florence Ben Sadoun a également été l’occasion pour Agnès Varda de revenir sur la montée des marches symbolique des 82 femmes au 71e Festival de Cannes, au cours de laquelle la réalisatrice a lu aux côtés de Cate Blanchett une lettre collective sollicitant notamment la parité dans les postes clés du milieu du cinéma : « ce que l’on défendait surtout, c’est le fait que dans les comités de sélection de festivals et autres, il n’y a pas beaucoup de femmes. On va peut-être obtenir des parités dans les comités qui décident quel film est intéressant, quel film peut être montré. » Et bien au-delà, car pour Agnès Varda « le sujet dépasse évidemment le cinéma. »
La journée s’est conclue avec une avant-première du film en version restaurée L’Une Chante l’Autre pas, en présence de près de 200 personnes et de l’équipe du film, très émue d’être réunie pour cette ressortie en salle, 42 ans après sa première projection.
À propos de Women in Motion, une initiative de Kering
Women in Motion a pour ambition de mettre en lumière la contribution des femmes au 7e art, devant ou derrière la caméra. Lancé en mai 2015 par Kering, en partenariat avec le Festival de Cannes, Women in Motion fait partie intégrante du programme officiel du Festival et rayonne dans le monde entier à travers différents événements. L’initiative repose sur deux piliers. Des Talks ouverts aux journalistes et aux professionnels du cinéma permettent à de grandes personnalités, parmi lesquelles entre autres Jodie Foster, Diane Kruger, Robin Wright, Salma Hayek Pinault, Juliette Binoche, Chloë Sevigny, Agnès Varda ou encore Frances McDormand, de confronter leurs expériences et leurs points de vue autour de la question de la contribution des femmes au cinéma, et de partager leurs recommandations pour faire avancer leur représentation au sein de l’industrie. Les Prix Women in Motion, deux récompenses décernées chaque année à une figure inspirante, qui incarne les valeurs du programme, ainsi qu’à une personnalité prometteuse du secteur, qui recevra également un soutien financier pour ses projets cinématographiques.
À propos de Kering
Groupe de Luxe mondial, Kering regroupe et fait grandir un ensemble de Maisons emblématiques dans la Mode, la Maroquinerie, la Joaillerie et l’Horlogerie : Gucci, Saint Laurent, Bottega Veneta, Balenciaga, Alexander McQueen, Brioni, Boucheron, Pomellato, Dodo, Qeelin, Ulysse Nardin, Girard-Perregaux, ainsi que Kering Eyewear. En plaçant la création au coeur de sa stratégie, Kering permet à ses Maisons de repousser leurs limites en termes d’expression créative, tout en façonnant un Luxe durable et responsable. C’est le sens de notre signature : Empowering Imagination. En 2017, Kering comptait près de 29 000 collaborateurs et a réalisé un chiffre d’affaires pro forma de 10,823 milliards d’euros.
Entre deux extraits diffusés de L’Une Chante l’Autre pas, la réalisatrice a renouvelé son soutien aux mouvements féministes actuels en évoquant avec ferveur l’urgence de cette cause : « Ce qui est important, c’est que des féministes se battent. Les nouveaux moyens, toutes ces plates-formes, ces groupes, ces collectifs, c’est une autre façon de faire que je n’ai pas connue mais qui est très efficace. Il faut continuer le combat. On a cru dans les années 60 que cela allait changer vite et bien. Or cela n’a pas changé vite. » Agnès Varda a insisté sur l’importance de l’éducation dans la sensibilisation des jeunes générations aux problématiques féministes, tant auprès des jeunes femmes que des jeunes hommes.
Cette discussion animée par Florence Ben Sadoun a également été l’occasion pour Agnès Varda de revenir sur la montée des marches symbolique des 82 femmes au 71e Festival de Cannes, au cours de laquelle la réalisatrice a lu aux côtés de Cate Blanchett une lettre collective sollicitant notamment la parité dans les postes clés du milieu du cinéma : « ce que l’on défendait surtout, c’est le fait que dans les comités de sélection de festivals et autres, il n’y a pas beaucoup de femmes. On va peut-être obtenir des parités dans les comités qui décident quel film est intéressant, quel film peut être montré. » Et bien au-delà, car pour Agnès Varda « le sujet dépasse évidemment le cinéma. »
La journée s’est conclue avec une avant-première du film en version restaurée L’Une Chante l’Autre pas, en présence de près de 200 personnes et de l’équipe du film, très émue d’être réunie pour cette ressortie en salle, 42 ans après sa première projection.
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